vendredi 7 novembre 2014

PHILICTIONNAIRE (vanité du Philictionnaire)

(Vanité : caractère de ce qui est vain, vide, sans solidité, sans durée. Littré)

Quand j'ai une idée, je l'aime et je la trouve bonne. Sans doute que le Philictionnaire n'est pas une mauvaise idée mais quand je m'y attèle j'ai quand même le sentiment de la vanité de la chose.

Bien sûr que c'est une idée louable de vouloir laisser à ses enfants quelque chose de soi, de qui on était, de ce qu'on a fait, de ce qu'on a appris et qu'il n'est pas complètement inutile de transmettre, malgré tout, quand je me retrouve avec mes billets, je me demande si ça vaut bien la peine.

(20 nov 2014)
À la réflexion le Philictionnaire aura peut-être le mérite d'épargner aux enfants le regret de ne pas avoir pris le temps de m'interviewer sur mon enfance, ma vie, mes expériences. J'aurai pris les devants  ; certes ma génération n'a pas vécu les malheurs qu'on vécus les précédentes : je pense aux deux guerres mondiales, à la guerre de Corée et à la guerre d'Algérie.
Il reste quand même la singularité de la vie "d'autrefois" qui est toujours différente d'une génération à l'autre ; en ce qui nous concerne nous avons été à la charnière entre le monde ancien (l'avant guerre) et le monde "technique" de nos enfants ; toutes ces choses dont nous pouvons raconter l'arrivée et que nos enfants ont toujours connues comme la première voiture ou la télévision par exemple.

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