J'ai souvent envie de lire des poésies mais je n'ai pas encore achevé le deuxième vers que je décroche, en accélérant ma lecture à la recherche d'une connexion qui ne se fait pas.
Au lycée j'ai aimé des poésies de Baudelaire, de Victor Hugo, de José Maria de Hérédia. Plus tard j'ai acheté une anthologie de la poésie française ; de temps en temps je la prends et je lis ici où là ; il y a des merveilles que j'ai plaisir à retrouver.
Sur mon iPad, j'ai des poésies dites par des comédiens ; j'en emprunté des CD à la médiathèque et je les ai enregistrés. Le bonheur c'est d'aller me promener dans la nature, sous les arbres, au bord du Cher, au bord du Nahon et d'écouter ces diamants ; souvent la beauté et la tristesse de ces poèmes me serre le coeur et je pleure, touché, heureux, seul, loin de tout.
Je me souviens qu'au lycée en première ou en terminale, j'avais eu une banane à un commentaire de texte, "Voyelles" de Rimbaud ; je ne savais pas quoi dire, tout m'était étranger, hermétique ; j'ai fait des années plus tard l'expérience contraire : cela faisait des années que je m'intéressais aux arbres, dans la mythologie, la religion, dans tout, et j'étais tombé sur une poésie de Geo Norge, "L'arbre des légendes"; tiens, attendez-moi un instant, je vais me la relire ! à tout de suite......
.... ; je disais donc, j'ai fait une expérience extraordinaire ; je savais tellement de choses sur les arbres que je suis entré dans cette poésie comme dans un jardin familier : tout me parlait, tout m'était connu, cher à mon coeur, délicieux.
Pour mieux supporter le métro dans les années où j'y passait tant de temps j'avais appris des poésies par coeur (j'avais eu du mal) et je me les récitais, les yeux fermés.
je viens de m'acheter un livre de Haikus, ces micro poèmes japonais (17 syllabes) ; dans la catégorie des érotiques, il y en a qui m'ont bien fait rire.
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