samedi 21 février 2015

SHOPENHAUER (Schopenhauer et moi) ...

Avant de lire l'article de Philosophie Magasine qui lui est consacré qu'est ce que je sais de Schopenhauer ? à quoi ça sert d'ailleurs de savoir quelque chose de Schopenhauer ? ça doit faire très prétentieux de placer Schopenhauer dans la conversation ; la conversation avec qui d'ailleurs ?

Pourtant je me dis que l'on ne peut pas ignorer l'apport des grands penseurs de l'humanité ; à l'école on nous enseigne d'ailleurs le cas des grands penseurs français. Certes il ne nous en reste pas grand chose, mais comment encore une fois ignorer les apports fondamentaux des plus grands penseurs de l'humanité. Justement Schopenhauer en est un.

Ce que j'apprécie chez lui :

La misère et les malheurs constituent le lot commun des mortels ; le monde ne peut être l'oeuvre d'un être infiniment bon.
Je pense comme lui : Pour ma génération dans cette partie du monde la vie a été beaucoup plus douce mais combien de générations depuis l'aube des temps et en combien de lieu la vie a été guerres maladies catastrophes.

Comment mettre un terme aux souffrances et parvenir au bonheur ? Refusant les erreurs de la philosophie classique il garde toujours en tête la question : comment vivre ?

Une certaine conception de la connaissance : le monde est ma représentation. Il établit une ligne de démarcation très nette entre ce qui peut être connu et ce qui ne peut l'être. L'idée que le monde existe indépendamment de toute représentation lui pose un problème : c'est à la fois évident et impossible à prouver ; il n'adhère pas à l'idée extrême que l'on vivrait dans une sorte de rêve produit par la seule imagination.

Il rejette les croyances mystiques et religieuses comme étant pures spéculations.

La vie n'a tout simplement pas de sens , il suffit de l'accepter pour en finir avec les questions byzantines.
la science est elle-même incapable de saisir l'essence ultime des choses.

Insaisissable et omniprésente est la force qui pousse les êtres à persévérer dans leur être, à se développer ; cette force c'est "le vouloir".

Le libre arbitre est une illusion. Les individus sont déterminés par quelque chose d'inconscient. Le bonheur échappe systématiquement à l'homme ; la vie oscille du désir à l'ennui.

Schopenhauer propose une solution vers la tranquillité de l'âme :
- la contemplation esthétique du monde
- la libération des désirs égoïstes
- l'ascétisme

Freud considérait Schopenhauer comme le précurseur de la notion d'inconscient avec sa "volonté inconsciente)".

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