jeudi 2 avril 2015

CONFERENCES

Je viens de faire une conférence sur l'arbre pour une assemblée de dentistes. J'avais proposé ça à mon implantologue qui vient d’emménager dans ses nouveaux locaux à côté du Parc Bordelais. Des locaux magnifiques ultramodernes tout blancs.

Il a fallu que je revoie en profondeur la conférence que j'avais faite la dernière fois ; comme d'habitude, je suis content d'avoir à la faire et à mesure que le temps avance, je n'arrive pas à me mettre vraiment au travail, je procède par sauts de puce, j'angoisse, je crains de na pas être prêt et l'avant dernier jour , je m'investis plus et ça se débloque.

Pour ce qui est de la conférence, j'ai dû la revoir pour améliorer significativement la logique de présentation.

Ça a été l'occasion de constater à nouveau ce que je vivais dans les dernières années de vie professionnelle : une incroyable difficulté à travailler dans la durée et même , une fois passés les "premiers coups de pioche" une quasi impossibilité à me mettre au travail.

Lorsque j'ai commencé à m'entraîner à dire mon texte c'était catastrophique ; rien ne venait, j'avais oublié les noms des choses.

Hier, la conférence était à 19h30 ; en début d'après-midi j'avais mon élève à Montussan mais j'étais prêt ; je suis parti à pied, en avance, pour me mettre au vert au Parc, réviser mes fiches, mais il faisait trop froid.
J'avais deux craintes, la première d'avoir une migraine ophtalmique ; j'en ai de temps en temps et ça me provoque des troubles de la vue et de la parole ; pas l'idéal pour une conférence ; et l'autre c'était d'avoir la bouche sèche au point de ne pas pouvoir parler comme ça m'était arrivé lors de la conférence précédente. Ça n'est pas arrivé.
Par contre, après la conférence, lors du cocktail, (très raffiné), j'ai été rapidement pris d'un mal au ventre qui m'a coupé l'appétit

Les gens sont arrivés en retard ; la conférence a commencé après 20h30 ; mais j'étais bien. IL y avait une petite dizaine d'hommes et une petite dizaine de femmes. Ils m'ont tous chaudement félicité ; ils avaient l'air sincère. Eric Normand, "mon client, m'a offert un coffret de vins de Bordeaux. J'étais soulagé que ça soit passé ; libéré.


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